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 Mitsuoka

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Mitsuoka
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MessageSujet: Mitsuoka   Mitsuoka EmptyDim 13 Oct - 19:28

Le vent souffle. Il est étonnant qu'une entité si abstraite apporte néanmoins tant de promesse. Pour la plupart des fermiers du Jiangnan, c'est une richesse, apportant pluie et joie. Pour certains, c'est un modèle : souvent doux, parfois violent, toujours léger. Sur chacun, il a un effet différent. Quand je le sens me caresser le visage, il déterre d'anciens souvenirs, enfouit profondément en moi. Aujourd'hui, j'entends les feuilles frissonner sur son passage, et venir cette douce torpeur, celle qui ne cesse de m'emplir de nostalgie.

Je suis née sur les routes. A l'époque, ma mère se rendait vers le sud pour retrouver son mari, membre d'une école d'arts martiaux dont elle ne savait rien. Enclavée entre les montagnes, la vallée de l'ombre fut donc pour moi un véritable foyer. Bien qu'ayant passé principalement mon enfance sur les versants environnants, j'ai tant baigné dans cette ambiance, que, maintenant encore, je me demande parfois si je réagis bien en tant que moi, Mitsuoka, ou bien si mes actions ne sont qu'émanations de mon éducation. Petite fille naïve, les premiers préceptes qui me vinrent, je les adoptait, les changeants en une véritable ligne de conduite au fil des années. Ce furent des guides, des écrins protecteurs, fourreaux où mon esprit et ma personnalité purent se former, s'endurcir sans crainte d'un monde qui se limitait alors à un mur de montagnes.

A l'âge de sept ans, j'ai donc commencé à apprendre les arts martiaux, quittant ainsi l'âge de la naïveté : l'âge de la fureur m'ouvrait ses bras. Je sais que certains trouveraient à y redire, arguant qu'ils ne sont pas faits pour la mort, pour la destruction. A ceux-là, je répondrais que leurs enseignements est bien différents entre la vallée, comme j'aime à l'appeler, et les autres écoles. Je ne m'étalerais pas sur le sujet, néanmoins : notre réputation n'est plus à prouver, et les actes valent bien plus que de maigres paroles.

Au fil des années d’entraînement, j'ai pensé avoir atteint une maîtrise conséquente, de ne pas avoir mon pareil au combat. J'étais jeune, adolescente, idiote en somme, mais surtout, j'étais bouffie d’orgueil. Il faut dire que, de mes combats, je sortais souvent victorieuse, ou avec des félicitations, parfois même de nos maîtres : cela n'arrangeait rien. De plus, bien que mon entraînement n'était pas terminé, j'avais pris le goût de l'aventure, ayant hâte de me retrouver face à de puissants adversaires, pensant les vaincre aisément.

J'ai rejoint le Suzhou plusieurs mois plus tard. J'y ai passé un long moment, me confortant dans l'idée de ma puissance. Maintenant, je sais qu'il n'en était rien : je n'étais qu'une enfant qui s'attaquait à d'autres enfants, sous le regard sceptique des anciens. On aurait dû me stopper, me faire entendre raison. Personne n'en fit rien. Je devins grossière, sauvage, violente, plus que je ne l'avais été. Je n'hésitais pas à frapper, à tuer même, pour des raisons futiles. Je pense que le fondateur de notre école aurait été fier de moi. C'est aussi à cette époque que j'ai commencé à consommer de nombreuses herbes, et surtout de l'opium, laissant leurs effets m'anéantirent l'esprit, le couvrir de brume. J'en devins vite dépendante, et, aujourd'hui encore, il m'arrive d'y succomber lorsque la tentation devient trop forte.

Dans mon esprit, j'eus même la présomption de me croire invincible. Je ne pensais pas qu'un combattant puisse me défaire, et les autorités étaient bien trop occupées pour s’occuper de moi. Mon temps, néanmoins, toucha à sa fin.

C'était un étranger. Il était venu par la mer, d'une île proche. Certains de mes compagnons s'en prirent à lui, espérant revendre ses affaires, et garder ses liangs. Je n'étais présente ce jour-là, je n'étais pas en état : j'avais fumé bien trop d'opium. C'est seulement quelques jours plus tard que j'ai appris qu'il les avait tué, de la bouche d'un témoin qui s'émerveillait de ses techniques de combat. Ce jour-là, la rage m'a consumé de l'intérieur, et je suis allée le défier.

Il refusa d'abord le combat. Je le pensais lâche, je le sais maintenant sage. Finalement, je dut attraper une fille par les cheveux et menacer de l'égorger pour le convaincre. Sur sa demande, nous sommes sortie sur la place, pour ne rien briser chez le marchand où il se trouvait. Je n'oublierais jamais le visage de cet homme, semblant avoir été taillé dans la pierre. Coincé sous son bras, il portait aussi un long sabre, dont un héron était gravé sur le manche. Pourtant, sur le moment, je n'ai rien remarqué. Il m'a affirmé ne pas vouloir se battre contre une femme, et cela m'a fait perdre pied. Je me suis ruée sur lui.

Je me suis réveillée cinq jours plus tard. J'avais passé trois jours aux portes de la mort, avant de finalement faire tomber la fièvre. C'est par l'apothicaire que mes souvenirs de ce combat me sont revenu. Je m'étais déchaînée sur lui, frappant pour tuer, mais chaque coup, chaque frappe rencontrait sur son chemin son sabre. Il avait attaqué une fois. Un seul et unique coup, qui, pourtant, avait failli m'ouvrir en deux. Après quoi, il s'était agenouillé devant moi pour me soulever, et m'avait, étrangement, déposé dans le lit où j'avais failli pousser mon dernier soupir.

Les premiers jours, j'en voulais au monde, et surtout, à moi-même. Non de n'avoir pas vaincu, mais de ne pas être morte. En un instant, mon monde avait basculé. Tout semblait faux, je me sentais trompée, humiliée. A quoi bon apprendre, si c'était pour un tel résultat ? Un seul coup de sabre m'avait anéanti.

Ma convalescence fut difficile, non physiquement mais bien mentalement. Passant mes journées assise à observer le monde, devant mes yeux ne se dressait pourtant que ma défaite. C'est la mélodie d'un zither qui me sauva. A chaque note, je sentais mon esprit s'apaisait, doucement, emporter par les doux flots de sa symphonie.

Je n'ai jamais songé à me venger. J’aurais dû, sans doute. Cette expérience m'a finalement assagi, il semblerait. Un zither a rejoint mes sabres dans mon dos, et, comme ceux-ci, je ne le quitte plus. Parfois, lorsque le vent souffle et que les souvenirs reviennent, je l'empoigne à nouveau, et j'en joue. Non pour moi, non pour mon école, mais pour un visage de pierre. Lorsque la brise me caresse, je rêve, non de batailles, non de rire, mais d'un sabre marqué d'un héron. Et ce merci, il ne s'adresse non au vent, mais à un maître inconnu qui m'envoya aux portes de la mort pour me sauver.


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MessageSujet: Re: Mitsuoka   Mitsuoka EmptyMer 16 Oct - 15:49

[HRP]Attention, certaines scènes peuvent choquer/gêner les esprits les plus sensibles.[/HRP]

Je n'ai pas toujours été ainsi. Il y a eu une époque dans ma vie où les préceptes que je suivais alors étaient bien sombre. L'arrogance, la haine et la mort me parlaient plus que le vent, l'herbe et le ciel. Mes journées me servaient à semer la terreur et mes nuits étaient faites d'opium et de débauche, souvent, d'ailleurs, pour payer celui-ci. Mon sabre était mon seul ami, la seule chose en qui j'avais une confiance totale. Je ne compte plus le nombre de fois où le sang a coulé sur l'acier froid. Aussi, je ne compte plus le nombre de fois où ce sang venait du corps d'un homme ou d'une femme ne m'ayant adressé un seul regard. J'ai aussi oublié combien de fois ce sang venait d'un enfant.

Je vois ton regard. Je sais ce que tu penses. Je le comprends aussi. Comment puis-je vivre avec cela sur la conscience ? Je l'ignore. Parfois, j'oublie tout, je ne vois rien, mais il m'arrive d'observer deux yeux dans la brume. Ce sont toujours ceux d'un enfant, et la question reste la même. Pourquoi ? Pourquoi m'as-tu tué ? Que t'avais-je fait, du haut de mes quelques années, pour que tu me haïsses tant, pour que tu frappes avec autant de force ? Étais-je semblable à un fils ou une fille arraché à tes bras ? Le fruit de l'union d'une personne que tu aimais avec une autre ? Un frère ou une sœur perdue ?

C'est dans c'est moment là que je replonge, que la tentation se fait trop forte, que j'ai besoin de toutes c'est herbes, qui m'abrutissent le corps et l'esprit. Pas parce que les yeux voient juste : non, ou j'aurais presque pu le comprendre. Au contraire, c'est bien car il n'y avait aucune raison à mes gestes que cela est pire. Ce que je faisais, ce n'était pas par envie, ni même par plaisir sadique. Non, je le faisais simplement car je pouvais le faire. Il n'y avait nul but, nulle raison à tout ceci. Pas de liang à la clef, ni même de sourire coupable. Mon visage restait impassible. Je crois que tout était presque devenu un réflexe. Lorsque, au cours de nos pérégrinations, mes compagnons de l'époque et moi-même arrivions devant une ferme, je ne calculais même pas la richesse que je pouvais obtenir en l'assaillant. Si nous pouvions les tuer, nous attaquions. Dans le cas contraire, nous passions notre chemin.

Nombreuses furent les rizières qui se tintèrent de pourpre à notre passage. Nombreuses furent les femmes qui, après avoir subi les attentions de mes compagnons, furent vendues pour quelques pièces de bronze. Les enfants, eux, étaient attachés à nos selles par les poignets, et tirés ainsi alors que nous nous élancions au galop sur les chemins. Nous étions sans pitié, fracassant les vies sur notre passage, esprits vengeurs déchaînés. Rien ne semblait pouvoir nous arrêter. Il faut dire que dans notre furie, nous ne laissions aucun survivant : même le bétail était abattu. Les autorités, tu dis ? Et que pouvaient-elles donc faire ? Tout nos méfaits étaient mis sur le dos des bandits et autres tueurs traversant le Suzhou. En somme, nous restions libres, presque innocent même.

Si j'étais mauvaise ? La réponse me semble évidente. J'ai tué, que ce soit par le fer, le feu, l'eau, ou même à mains nues. J'ai tranché la main d'un homme qui l'avait trop laissé traîner à mon goût. J'ai arraché la langue à un autre, pour ne pas m'avoir remercié de lui avoir cassé le nez. J'ai marqué une femme au fer rouge, car je trouvais qu'elle ne donnait pas assez de plaisir à mes compagnons. Un enfant, pour avoir fait ruer mon cheval par ses jeux, fut pendu. Le nourrisson, hurlant alors que les champs de ses parents brûlaient, fut jeter dans les eaux tumultueuses de la rivière. Tout cela car ses cris me gênaient. Je pourrais continuer, la liste est longue, mais tu sembles mal à l'aise. Ne veux-tu rien savoir de ce que j'ai fait avec des clous, ou même du sable ?

Ce que je te dis là, c'est pour que tu comprennes. Tu dors, et tu ne te souviendras de rien. Il faut pourtant que tu le saches. Nous portons tous quelque chose de néfaste en nous. Un passé, des envies, des pensées. Elles nous guettent, nous attendent, pour surgir, plus forte que jamais. Il n'existe que deux moyens pour s'y soustraire. L'oubli, et la mort. Si le Héron m'a tué, je peux t'affirmer que cette dernière solution n'est guère efficace. La Mort est intemporelle, et la colère, la haine, survivent aisément en elle. Non. Ce qui t'attend est la route la plus difficile, la plus tortueuse. Tout ce qui nous entoure n'a de pouvoir que ce que nous leur donnons. Ne crois pas en tout, mais ne crois pas en rien non plus : chacun a besoin d'un but pour avancer. Tout est dans l'équilibre

Ce sera difficile, bien plus que pour moi, mais tu n'as rien à perdre à le tenter. J'ai eu la mort, mais tu as le devoir. Et si la mort est plus légère qu'une plume, le devoir est plus lourd qu'une montagne.
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MessageSujet: Re: Mitsuoka   Mitsuoka EmptyLun 21 Oct - 13:27

Interlude



J'ai cru que je pouvais changer. Sincèrement, je crois que je l'ai vraiment voulu. Repousser mon passé, l'oublier même. J'avais réussi, je pense. Mes sabres ne m'étaient plus utiles, seul mon zither avait encore une importance dans ma vie, lui et sa mélodie. Cette paix intérieure, ce détachement de la faim, de la douleur, de la tristesse et même de la mort, je l'avais saisi entre mes doigts, et je l'avais gardé contre moi. Durant combien de temps ? Quelques années, ou une décennie ? Tant de moments sans trouble, avec seulement le silence comme compagnon. Évidemment, ça ne pouvait durer. J'ai quitté les chemins, je me suis arrêtée. Je pensais pouvoir profiter de ma nouvelle conscience, enfin. Les premières semaines, c'est ce qui s'est passé. Tout était parfait. Plus ou moins, évidemment : c'est dans la nature de l'être humain d'attirer les ennuies. Et moi, j'ai toujours eu plus de chances que les autres pour cela...

Je ne porte cette marque que depuis quelques jours, mais il ne m'a fallu que quelques minutes pour commencer à sentir sa présence. Cette paix, si fragile et délicate, obtenu après tant de douleurs, elle a volé en éclats, cristal de pureté percutant une montagne d'ombre. Ce détachement, il s'est fissuré, abattant les murs d'oubli que j'avais peiné à dresser. Mais cette marque, en pénétrant en moi, n'a pas découvert une jeune fille innocente, non. Elle a trouvé ma propre noirceur, ma propre ombre. Tout ce chaos que j'avais jeté dans un puits pour oublier, il a surgi des profondeurs de mon âme, ronflant de tant d'absence. Il m'en veut, me pousse à l'action. Il est affamé, il a déjà trop attendu. Son seul désir est d'éclater, de se répandre. Je le sens déjà qui suinte de mon corps, me rendant brusque, violente. J'essaye de garder le contrôle, sur mes gestes, mon corps, et mon esprit, dans cette bataille mentale contre moi-même, mais c'est dur, tellement dur. Je pourrais, je crois, réussir. Du moins, si j'en ai la force, et que cette bête qui attend en moi ne se fait pas trop présente. Pourtant, ce n'est pas elle qui m’inquiète le plus.

Je croyais, au début, que cette marque n'était qu'une pierre. Pierre qui, bien lancer, pouvait réduire en cendres des murailles. Un simple déclencheur, un loquet pour ouvrir les portes les plus enfouies. Je sais maintenant que ce n'est pas le cas. Je connais ma propre ombre, j'ai tant vécu à ses côtés que je pourrais même la décrire, lui donner forme humaine dans mon esprit. Elle n'est pourtant pas seule en moi. Il y a quelque chose d'autre, quelque chose de tout aussi noir, véritable parasite qui me parcourt. Ils veulent la même chose. Cette envie, ce besoin de tuer, de détruire, de haïr, il est si puissant qu'il me fait chanceler. J'en suis réduite à l’état d'équilibriste, perchée sur une corde tendue dont le sol en contrebas serait fait de sang. Quelle que soit l'endroit où je tombe, quel que soit la voix que j'écoute, le résultat sera le même. Par moments, des vagues de colère explosent dans mon crâne, et mon seul désir est alors de briser, de détruire ce qui m'entoure. J'ai pu me contenir, mais pour combien de temps encore ?

Cette haine n'est pas la seule réaction que semble provoquer cette marque. Si, bien sûr, mon imagination ne me joue pas des tours, et qu'elle ait un réel effet. Je rêve d'un étrange château, noir comme la nuit. Il emplit chaque songe, chaque instant éveillé, même, où mon esprit n'est pas occupé. Je le vois qui se dresse, loin, à la frontière de ma conscience, m'appelant. Quel est ce lieu ? Je l'ignore. Dois-je le chercher ? Le fuir ? Ou n'est-ce qu'un cauchemar, qui disparaîtra avec le temps ? Encore une fois, je ne sais.

Aussi, j'ai l'étrange sentiment que je dois me tourner vers l'Est. Souvent, mon regard y dérive, et je fixe alors l'horizon un long moment, jusqu'à ce que quelqu'un m'en détourne. Là-bas, loin, on m'attend. Je dois suivre ce chemin qui n'existe que dans mon esprit. Peut-être y trouverais-je des réponses, un espoir, ou au contraire la mort. Quoi qu'il en soit, je dois le faire, répondre à cet appel, ce besoin, si puissant, qu'il en devient vital.

Je ne peux qu'avancer dans le brouillard, aidé par mon simple instinct. Au final, c'est ainsi, car qui peut vraiment comprendre ce que je ressens ? Je ne connais qu'une personne ayant eu une marque presque semblable, j'ignore si d'autres la porte aussi. Elle la voyait comme une malédiction. Je la vois comme un miroir, un reflet de ma propre personnalité, la vrai, caché aux yeux de tous. Je me bats contre deux ennemis, la marque sombre et moi-même. Je ne me fais guère d’illusions sur mes chances de victoire. Néanmoins, je ne compte pas abandonner, je ne compte pas me laisser faire. Je vais lutter, je ne vais pas fuir. Je ne sais pas encore comment, je sais juste que je vais le faire, pendant que je ne suis toujours pas submergé par touts ces sentiments, par toute cette colère, cette haine, qui m'a déjà dévoré une fois, et qui menace de recommencer.
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